La question est plus que jamais d’actualité. Cependant certains disent que la haine est une donnée permanente dans l’histoire. Que les hommes de notre époque ne sont pas plus haineux aujourd’hui qu’au 19-ème ou au 1er siècle. D’autres signalent, à juste titre, que c’est le nombre élevé d’habitants sur terre qui donne cette impression. Ou encore que nous n’avons jamais été aussi “bombardés” par les médias d’informations. Il suffit de se rappeler, pour les plus anciens d’entre nous, les années 1960, au début de la conquête spatiale, pour réaliser les changements formidables que nous avons connus en 60 ans. Alors qu’est-ce qui nous amène à nous inquiéter ? Et puis avons-nous la réponse à une telle question. Ou…quelqu’un peut-il nous donner la réponse ?
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- Des raisons d’inquiétude. Elles ne manquent pas. Mais il est certain qu’elles viennent de l’abondance des informations. Elles arrivent du fin fond de l’Australie comme de l’intimité de nos voisins les plus proches. Les outils d’information se sont multipliés : des gazettes du début du 20ème siècle, nous sommes passés au téléphone et autres moyens de transmissions de l’information. Les feuilles de chou de l’époque des Cow-boys sont devenues des journaux à grand tirage, dés le début de la 2ème guerre mondiale. Les stations de radios nationales ont vite été concurrencées, sur toutes le bandes, par des réseaux privés interconnectés à l’échelle continentale. Puis la télévision a apporté les images qui manquaient aux radios, sans faire disparaitre celles-ci. N’oublions que ces moyens de diffusion sont utilisés pour le savoir et l’art, tout comme pour les infos, pêle-mêle sans distinction, grâce à la généralisation de la scolarisation dans le monde entier. Ainsi les influences, bonnes et mauvaises, de la littérature et du théâtre d’abord, puis du cinéma ont été décuplées. Mais ce qui amplifie le phénomène de propagation planétaire irrésistible de l’information, au 20ème siècle finissant puis au 21ème commençant, c’est l’Internet et ses petits enfants que sont les réseaux sociaux.
- Le chaos politique à notre époque. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère de globalisation qui nous a propulsés dans une autre dimension. Le retour en arrière n’est plus possible. Comme le montre la fameuse pandémie du SARS-CoV-2, qui touche tous les continents, maladies et crises sont globales. Et la raison majeure des inquiétudes des hommes vient de cette mondialisation qui empêche plutôt qu’elle n’aide à les solutionner. De plus les états les plus avancés en moyens sont incapables, volontairement ou involontairement, de régler les problèmes aux niveaux régional et national. Pourquoi ? Parce que plus aucun état ne peut fermer ses frontières et vivre en autarcie. Cela engendre une déliquescence des modes de gouvernements, y compris ceux des démocraties occidentales, australes et en Amérique du nord. Ce qui plonge les gens dans l’étonnement et, pire encore, dans une peur du lendemain irraisonnée. Nous ne reviendrons pas là-dessus. Il suffit de lire les articles précédents, sur ce site, dont notamment “qui gouverne encore pour le bien de son peuple ?“
- Un exemple que tout le monde peut constater. Les dernières élections aux Etats-Unis ont prouvé aux personnes perspicaces la montée des détestations dans le plus puissant des pays depuis 80 ans. Haine entre les groupes raciaux, souvent suscitée et amplifiée par les Blancs ; haine entre les partis qui ont gouverné le pays dans une alternance pacifique admirée dans le monde entier ; haine entre les religieux et les non-croyants ; haine contre la police. Haines contre les élites politique, financière et intellectuelle ; mais aussi haines entre elles.
- La réponse à la question est incertaine… Le choc des civilisations de fait est dépassé. Celui des nations partagées entre les plus riches et les plus pauvres, aussi, puisque le but est de mélanger en ouvrant les frontières. Mais cela est surtout vrai pour l’Europe et l’Amérique du nord, plus l’Australie. En effet d’autres nations se maintiennent comme la Russie et la Turquie, d’autres se consolident, telles la Chine, l’Inde et le Pakistan. Cependant ces nations suscitent de nouvelles zones de conflits ; l’Ukraine, Taïwan, Tibet et Cachemire. Bref elles n’aident pas à la stabilisation du monde et participent plutôt au chaos qui s’installe. Certains pensent d’ailleurs que c’est voulu pour mener l’humanité à un gouvernement mondial, dit le N.O.M. : nouvel ordre mondial. Sauf que les meneurs qui visent à cette gouvernance ne se dévoilent pas vraiment. Sans parler des buts de ceux qui promeuvent ce nouvel ordre : veulent-ils le bien de l’humanité ou sont ils eux-mêmes le jouet de plus machiavélique qu’eux ?
En conclusion : il se joue en effet, derrière cette soi-disant pandémie quelque chose de nouveau pour la planète ou, plutôt, quelque chose qui ressemble bien à ce qu’annonce l’Apocalypse. Après Mgr Vigano, dans le monde catholique, nous avons dernièrement le Cardinal Mueller qui alerte sur cette dérive vers un coup d’état planétaire : “Le cardinal Gérard Ludwig Müller accuse, dans des propos extraordinaires et courageux, les élites financières mondiales de vouloir instaurer un contrôle total de la population par des mesures d’urgence sanitaire“.
Quant au pape François il jalonne son pontificat d’initiatives qui rendent impossible un retour au statut ante pour son successeur, s’il y en a un ; ou si ce futur successeur envisageait des réformes pour l’Eglise catholique dans le sens de la Tradition. Le pape est en train d’agir vite car on le dit malade. Voici sa dernière initiative en tout cas, rapportée par Jeanne Smits : Saint-Pierre de Rome comme Notre-Dame de Paris ? François lance la Fondation Fratelli Tutti pour en faire un centre de promotion de ses idées globalistes