Lettre à un(e) ami(e) qui cherche son/sa meilleur(e) ami(e).
Merci pour ta confiance et ta fidélité. Saches que c’est réciproque, et il ne peut en être autrement depuis tant d’années, bien que nous nous ne soyons jamais rencontrés de visu.
Un AMI ! C’est ce que nous recherchons tous. Un ami véritable.
Et ce que je vais te dire c’est à un(e) ami(e) que je le dis, car je te considère comme une sœur, comme un frère, comme j’espère tu peux l’écrire de moi. En effet le frère est, normalement, encore mieux qu’un ami.
L’ami peut être trouvé dans la famille, parmi ses frères, ses parents ou ses enfants; ou dans la famille élargie, parmi ses cousins.
Il peut être trouvé dans le couple, oui car quelle meilleure amitié que celle, ou celui, qui partage notre vie ?
Il peut être trouvé en dehors de ces deux cercles. Dans les frères de combat, les frères d’armes comme le sont les frères en Christ qui combattent en vue du Royaume.
Pour avoir un peu plus de recul et d’expérience que toi, ces amitiés sont toutes nécessaires, mais insuffisantes car temporaires et impuissantes à nous aider vraiment.
J’ai été opéré du cœur en 2015 et hospitalisé , comme tu le sais, 1 mois et 10 jours plus la période de convalescenc. J’ai reçu la visite de beaucoup d’amis, de mes proches, de ma famille; mais dans les moments de souffrance j’ai été seul.
Notamment la nuit, quand je ne pouvais pas dormir. Ce n’est pas que mes amis et ma parenté ne voulaient pas m’aider, mais ils ne le pouvaient pas.
La vraie amitié c’est celle de celui qui se tient à nos côtés, dans nos épreuves, quand nous souffrons, bien que nous ne Le voyons pas. C’est celui qui a dit : ”
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon Père. (Jean 15: 14-15) |
C’est une amitié éternelle et qui ne finit pas. Cependant beaucoup de chrétiens n’approfondissent pas cette offre que nous fait Jésus, soit parce que nous considèrons qu’il est trop grand ou trop au dessus de nous pour partager avec lui nos petits soucis, nos petits ennuis; soit parce qu’il serait trop occupé…tant d’hommes et de femmes le sollicitent de partout !
Jésus ne s’impose pas, il attend que nous consentions à tout partager avec lui. Je dis biens TOUT.
N’a-t-il pas dit ” car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez.“
Nous pouvons notamment partager avec lui et solliciter son aide quand nous avons de graves problèmes avec nos AMIS et les plus proches et les plus intimes d’entre eux, comme notre compagne, notre compagnon.
En effet quand on est brouillé avec son meilleur ami, le meilleur des meilleurs, comme sa femme, comme sa mère, comme son fils, et que c’est devenu difficile de parler avec lui, avec elle, de lui faire confiance, à qui va-t-on s’adresser, à quel ami puisque nous sommes brouillé avec le meilleur des amis ?
Il ne reste que Jésus. Car de se brouiller avec Jésus ce n’est pas possible, dans la mesure où c’est l’ami qui surpasse tous les autres, celui qui passe avant toute sa parenté. Lui ne demande rien en échange de son amitié, Il ne la conditionne à rien et nous l’offre sans mesure et sans retour. Et Il mendie la nôtre.
D’ailleurs quand on a Jésus comme ami, on ne peut se fâcher avec sa femme, son mari ou son père, son fils ou son frère; car Il ne nous permettra pas de le trahir, du fait qu’on sait qu’il sait notamment quand on a un tort envers lui.
N’a-t-il pas dit : ” Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande.“
Voilà pourquoi même les chrétiens refusent de prendre Jésus comme ami : c’est trop difficile, on ne peut rien lui cacher !
Mais cher(e) ami(e), tu sais que je t’ai offert mon amitié, sans réserve, bien que je ne serais jamais un meilleur ami que Jésus pour toi.
Toutefois si toi tu as Jésus comme ton meilleur ami, et moi de même, nous sommes alors toujours en communion, même si nous oublions de nous écrire ou de nous téléphoner.
Et en tant que frères de Jésus il ne saurait y avoir rien de fâcheux entre nous, ni de malentendus ni de bouderies. Seulement un peu d’oubli, parfois, d’écrire ou de répondre à un courrier.
Là-dessus, comme on dit : “tope-la, et restons les meilleurs amis de Jésus !”.
Dieu te bénisse ainsi que ta parenté et tes amis.
Ton ami, mais juste après Jésus