On ne peut être chrétien et renoncer à l’évangile. Oui mais lequel, diront certains ? Celui de la Bible ou le 5ème, celui de la rencontre, celui de l’incertitude du “vivre ensemble” qui relègue l’évangélisation aux périphéries religieuses qui se cherchent ? En effet il n’est pas facile en pays majoritairement musulman de proposer l’évangile, autrement dit le salut apporté par le Christ Jésus, qui est l’unique et la seule voie qui mène au Père.

  • Difficultés donc, comme cela a bien été rapporté dans un article du journal “L’Eglise dans le monde“, dans le numéro 223 de mai 2025. Son titre : Algérie l’évangile en zone sensible. Voir un extrait sur le PDF ci-dessous.

Algérie_Evangile

De sorte que l’Eglise d’Algérie, pour y continuer à exister doit montrer pattes blanches. En d’autres termes sa présence n’est tolérée que parce qu’elle accueille et assiste les chrétiens étrangers. Être chrétien en Algérie c’est être un étranger. Pourtant sur son site il est annoncé que “Des chrétiens vivent en Algérie depuis le IIème siècle”.

  • Et de fait l’Eglise catholique se définit comme étant une Église de la rencontre, au service de la fraternité avec tous.

Dans notre pays, la grande majorité des citoyens sont musulmans. Au service de la fraternité avec tous, l’Eglise Catholique souhaite offrir au monde, spécialement avec les croyants musulmans, le témoignage que nous pouvons vivre en frères et sœurs, engagés au service d’une même humanité, stimulés par la vie spirituelle intérieure de chacun. Par un “vivre ensemble” de qualité, par l’échange, le dialogue, le partage et l’action, notamment l’attention commune aux plus faibles.”

En somme il n’y a pas de place pour les autochtones devenus chrétiens. Administrativement ils n’existent pas en tant que chrétiens Algériens, mais seulement et officiellement en tant que citoyens Algériens et musulmans. Du reste sur les papiers les noms doivent être ceux du pays ; soit musulmans soit, dans le cas contraire, venir du fond linguistique amazigh, c’est-à-dire de la tradition berbère qui a précédé l’arrivée de l’islam.

  • Conclusion :

Un chrétien ne désespère pas, frères et soeurs, puisque l’espérance fair partie de son ADN. Que disons-nous ? Le Christ est son ADN. Nous attendrons donc son avènement en Algérie et verrons bien comment les autorités locales L’empêcheront d’y venir.