Sous le titre de : “Le nom de Marie devenu instrument d’islamisation de l’Église ?” cet article a été publié sur la revue “Reconquête” dans le n° 354, janvier 2019. Le phénomène, qui consiste à considérer que la Marie de l’évangile est la même que la Mariam coranique, prend de l’ampleur. Surtout depuis que, en 2010, le gouvernement libanais a institué la journée du 25 mars, date de la fête chrétienne de l’Annonciation, comme fête chômée officiellement. C’est parti d’une bonne intention, puisque pour l’unité nationale libanaise, les autorités ont voulu célébrer la convivialité entre chrétiens et musulmans. Oui mais… des petits malins, en ont fait des rencontres interreligieuses à partir de 2015. Comme la fête de l’Annonciation approche, nous allons avoir droit à ce discours sur Marie, la Mère de Dieu en Jésus le Christ pour les catholiques et la mère de 3issa le prophète de l’islam. Cela donne de prier ensemble avec Marie, chrétiens et musulmans. Bah voyons !
Ceci dit et signalé pour indiquer notre désaccord, cette affaire concerne Jésus et Marie, qui n’ont pas besoin de nous pour les défendre. Ce qui nous concerne c’est la foi dont nous avons hérité des Apôtres, et que nous avons acceptée en tant qu’ex-musulmans. Et connaissant la foi musulmane, nous relevons cette imposture acceptée de plus en plus dans l’Eglise. Car évidemment la Mariam coranique peut-être éventuellement mise en parallèle avec la prophétesse Myriam, sœur ainée de Aaron et de Moïse, fille de Amram, mais n’a certainement rien à voir avec la fille de Sion qu’est la sainte Vierge Marie. Plus de 1200/1300 ans séparent les deux.