Cette première messe en kabyle, en France à Toulon, est autorisée par l’ordinaire du lieu, Mgr Rey, en attendant une autorisation universelle et définitive du Vatican. Ceci en accord avec le Cardinal Sarah. Pour la traduction de la liturgie proprement dite elle est l’œuvre commune de feu le père Lanfry, des Pères-blancs, et de Moh-Christophe, en 1978. Elle avait été dite quatre fois, partiellement et avec une assistance restreinte dans la crypte de l’église Saint-Augustin de Paris. Depuis lors il n’y avait pas de prêtre kabyle ou kabylophone pour la dire.
L’ordination de notre frère Paul-Elie, en 2016, met un terme à cette longue parenthèse, en cette année 2018 !
Il reste que cette étape linguistique ne concerne pas seulement l’Église catholique et les seuls Kabyles chrétiens, mais tous les Kabyles, voire tous les Amazighs, et par voie de conséquence tous les Maghrébins. Peut-être même, au-delà, que cela peut intéresser tous ceux qui se sentent concernés par l’homme, selon le vers de Térence : « Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ».
Tawṛiqt n was-n-Mass // Feuillet de messe :
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