Aussi quelle ne fut pas ma joie d’apprendre qu’il l’avait écrite. Quand elle est sortie, traduite de l’arabe en français, j’ai eu à nouveau l’occasion de le rencontrer. Maintenant beaucoup l’ont lue, son histoire ayant pour titre: ‘LE PRIX À PAYER’ [sur NDK]

– J’ai entendu Joseph parler de l’Islam: c’est vrai qu’il n’en dit pas du bien. Mais il n’est pas excessif, et il raconte l’expérience qu’il a eue dans cette religion, l’enseignement qu’il en a reçu, et sa compréhension de ses textes sacrés: il est Arabe, on peut supposer qu’il en comprend le sens; et un Arabe d’Irak, descendant de Mahomet, comprend sûrement mieux la langue arabe qu’un musulman d’Algérie.

Comment peut-on dire du bien de l’islam, une fois qu’on a découvert que ses tenants (et ses aboutissants pareillement) n’ont qu’un seul but: empêcher de le quitter quiconque est né de parents musulmans – par hasard ou par la Providence – ? Est-ce que c’est honorable pour Dieu que d’obliger quiconque à Lui rendre un culte? Ceux qui en sont sortis, parfois au péril de leur vie, savent que c’est une religion de contrainte et d’interdits, dans laquelle la liberté n’existe pas.

Pourquoi Dieu demanderait-Il des comptes à des créatures qu’Il aurait égarées?

Pourquoi jugera-t-Il ceux qu’Il a déjà bien guidés?

Où est le mérite du croyant si la foi lui est imposée de force?

La grandeur de la foi est de mettre sa confiance en Celui que nous ne voyons pas, comme nous l’a définitivement indiqué Jésus, une fois ressuscité des morts, dans l’épisode avec Thomas: HEUREUX CEUX QUI CROIENT SANS AVOIR VU!

 

– J’ai entendu Joseph parler des musulmans: il les aime, malgré ce qu’il a subi d’eux; ce sont, en effet, toujours ses parents, ses frères de sang. Ah! bien-sûr il souhaiterait qu’ils ne soient plus musulmans mais chrétiens!

Est-ce que eux n’ont pas souhaité qu’il restât musulman? Est-ce qu’ils n’espèrent pas qu’il abjurât sa nouvelle foi pour revenir à la leur?

Du reste le souhait de tout musulman n’est-il pas que tous les chrétiens ne se convertissent à l’Islam?

Pourquoi un chrétien ne souhaiterait-il pas que tous les musulmans devinssent chrétiens?

N’est-ce pas notre Seigneur Jésus qui a dit qu’il est l’unique chemin qui mène au Père? N’est-ce pas l’Esprit Saint qui a inspiré Jean, l’apôtre bien-aimé, en lui faisant écrire ceci:

“”Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus soit le Christ? Le voilà l’Antéchrist! Il nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils ne possède pas non plus le Père.”” 1 Jn 2,22-23

En vérité, annoncer l’Évangile aux musulmans, par la parole ou par sa vie, est aussi normal et logique que d’entendre prêcher l’Islam par des musulmans à des chrétiens en les invitant à l’embrasser.

 Assez d’atermoiement : les chrétiens ont la responsabilité de transmettre la Bonne Nouvelle ; car ce que nous apporte Jésus est bien unique dans l’histoire de l’humanité : alors que nous étions esclaves du péché, rejetés loin de la face de Dieu, voilà qu’il nous est proposé non seulement de retrouver l’amitié divine que nous avions perdue, mais d’acquérir une dignité infiniment plus grande en devenant enfants de Dieu.

Donc finalement ce sont les chrétiens, et parmi eux une grande partie de catholiques, qui, scandaleusement, trouvent des excuses pour refuser la mission qui leur est confiée.

Je m’expliquerai là-dessus une autre fois.