…du 3ème millénaire. Les évènements ou apparitions de la sainte Vierge eurent lieu en Italie, à la porte sud de Rome, non loin du lieu-dit des Tre Fontane, où la tradition chrétienne situe l’endroit de la décapitation de l’apôtre Paul, vers l’an 67. En l’année 1947, deux ans avant la proclamation du dogme de l’Assomption par le pape Pie XI.
La grotte où se déroula l’apparition devenue un sanctuaire et lieu de pèlerinage.
Qui en parle ?
- Un livre sorti récemment (12/2023), qui nous permet de connaître ces apparitions peu connues. Le titre en est : La Vierge de l’Apocalypse, éditions Artège. Mais il y en a eu d’autres avant celui-là.
- Une vidéo du 25/04/2016 de 9 minutes, par le site de l’association Etoile Notre-Dame.
- Un article assez complet du site catholique suisse (26/12/2019). Mais peut-être plus encore sur celui-ci sur le site “LeVerbe“.
Conséquences :
- Une quasi reconnaissance en 1956 : Pie XII autorise la construction du sanctuaire aux Tre Fontane.
- Le culte est autorisé par le Saint-Siège en 1987.
- Le nouveau nom du sanctuaire, décidé par le pape saint Jean-Paul II (1997) : Notre-Dame du Troisième Millénaire aux Trois Fontaines.
- En 2017, le diocèse de Rome ouvre la cause en béatification et canonisation du serviteur de Dieu Bruno Cornacchiola ( – ), le voyant et messager de la Vierge.
Qu’en retenir ?
- Selon nous, ce nom convient tout-à-fait à Notre-Dame, à la Mère de Dieu : La Vierge de l’Apocalypse. Il nous conforte dans l’idée que la femme du chapitre 12 de l’Apocalypse, est bien elle : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles. Pour deux raisons principalement : la Sainte Vierge avait préparé sa venue en 1937, dix ans avant. Elle avait dit à Bruno : « Je suis celle qui est dans la divine Trinité. Je suis la Vierge de la Révélation. »
- Ses demandes sont celles de Fatima : Qu’on prie beaucoup et qu’on récite le rosaire quotidien pour la conversion des pécheurs, des incrédules et pour l’unité des chrétiens. Mais aussi de vivre saintement, dans la voie de l’Evangile : n’hésitez pas à demander la sainteté, pour rester fort dans la foi et l’humilité.
- Marie est vraiment notre Mère spirituelle et éternelle. Elle nous aime et nous protège, investie de la puissance de Son Fils, du Saint-Esprit et du Père éternel, vivant pour les siècles des siècles. Il faut lire le message transcrit par Bruno pour se convaincre de son amour pour nous. Et de l’amour insondable de Dieu pour ses créatures pècheresses.
Sainte Marie, Vierge de la Révélation, priez pour nous!
Transmets notre demande de pardon, Sainte Mère. Dis à Ton Fils qu’il est triple, comme à la messe : pardon pour nous-mêmes, pardon pour nos parents et nos frères, pardon encore pour nos enfants et petits enfants. Voilà notre maître mot pour te rejoindre dans l’éternité: PARDON.
Seigneur comment ne pas T’AIMER ? Sois béni pour les siècles des siècles !!!
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Explication de l’Assomption, à partir de la révélation que la Sainte Vierge a faite à Bruno :
Lors de la toute première apparition, Marie révéla à Bruno Cornacchiola le mystère de son Assomption: «Mon corps ne s’est pas corrompu, car il ne pouvait se corrompre. Mon divin Fils et les anges sont venus à ma rencontre à l’heure de ma mort.»
Or, quelques minutes plus tôt, Bruno était en train d’écrire un texte contre la doctrine mariale catholique! Trois ans plus tard, le 1er novembre 1950, Pie XII, qui fut le plus fidèle défenseur de Trois Fontaines, déclara le dogme de l’Assomption dans sa constitution dogmatique Munificentissimus Deus: «Nous prononçons, déclarons et définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, la Vierge Marie, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire céleste.»
L’Assomption de Marie est une participation unique à la Résurrection de son Fils et une anticipation de notre propre résurrection qui se réalisera à la fin des temps. Autrement dit, de même que l’Assomption est le dernier mystère de la vie terrestre de Marie, de même ce mystère éclaire la fin de notre propre vie. « Ce mystère, écrit un moine de Bethléem, invite tout enfant de Dieu à s’unir dans l’allégresse sur la terre comme au ciel, à la Vierge Marie cachée avec le Christ en Dieu. La grâce de l’Assomption nous donne de préparer par d’innombrables petites morts d’amour quotidiennes, consenties librement, en communion à la mort d’amour de Jésus et de Marie, l’acte ultime d’amour par lequel chacun remettra son esprit et sa vie entre les mains du Père. L’élan de Marie, joyeuse d’aller vers le Père au terme de sa course terrestre, nous permet d’envisager notre mort et toute mort dans la profondeur et la sérénité de la mort de la Vierge, qui fut vraiment une mort d’amour. »
Si l’Assomption de la Vierge éclaire la fin de notre vie, elle est aussi une image et une lumière pour la vie de toute l’Église. «Tout comme dans le ciel, où elle est déjà glorifiée corps et âme, la Mère de Jésus représente et inaugure l’Église en son achèvement dans le siècle futur, de même sur terre, en attendant la venue du jour du Seigneur, elle brille déjà comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le Peuple de Dieu en pèlerinage» (Lumen gentium, no 68).
En effet, comme l’explique le père René Laurentin, ce mystère est tout indiqué pour fortifier notre espérance à mesure que l’Église s’approche du retour du Christ: «En la Vierge ressuscitée avec le Christ, l’Église en marche vers la parousie réalise déjà l’achèvement de son mystère. En ce premier membre qui n’a cessé de la devancer, elle atteint son terme, son repos et sa plénitude: la présence corporelle, sans voile et sans fin, auprès du Christ ressuscité. En définissant le dogme de l’Assomption. Pie XII a voulu proposer solennellement à l’Église, secouée par l’adversité et menacée dans la tempête, un gage d’espérance.»