Un article quasiment passé inaperçu, lorsqu’il est paru fin juillet, sur l’évolution de l’islam en Algérie, suite aux changements intervenus en Arabie saoudite. Il y a de quoi rester « scotché » comme disent les jeunes, mais est-ce vraiment si étonnant que cela ? Il est intitulé : “Les boutiques du salafisme risquent de fermer définitivement“.
Un extrait de l’article :
« À titre d’exemple, le citoyen saoudien est désormais libre d’observer ou de ne pas observer le jeûne pendant le mois de Ramadhan, il est même libre de rester musulman ou de quitter l’islam s’il n’en est plus convaincu. »
N’est-ce pas incroyable ? Les ex-musulmans Algériens ne viendront plus à Paris ou Marseille, dans une France qui s’islamise ; ils iront plutôt à Riad ou prés de Bahreïn et de ses plages du Golfe persique !!!
Tentative d’émigration clandestine déjouée à Oran
Autre extrait :
« La femme saoudienne n’est plus obligée de se voiler (porter le hidjab) dehors, elle est même libre de nager en deux pièces si elle le désire. »
Finis les burkinis et les piscines de banlieue parisienne réservées certains jours aux musulmanes ? Ah ! Oui mais c’est sur les bords de la Mer rouge, dans le Golfe d’Aqaba.
Encore un extrait :
« Par sa nouvelle politique, Mohammed Ben Salmane veut faire de l’Arabie Saoudite le pôle touristique, économique et migratoire mondial le plus attractif. Pour arriver à réaliser avec succès cette «vision 2030», il était nécessaire de réformer radicalement le discours religieux saoudien, et c’est ce qu’a fait Ben Salmane en commençant par ordonner la réécriture des Hadiths du Prophète pour n’en garder qu’une centaine qui ne soient pas en contradiction avec le Coran. »
Plus de compilations de « hadiths », genre Bokhari ou Muslem, exit et obsolètes les milliers de sahihs ou de véridiques chez l’un mais pas chez un autre : Ben Salmane en a retenu CENT en lettres latines, 100 en chiffres arabes, mi’a (مِئَةٌ) en lettres arabes !