Donc le règne du mensonge, car l’un ne va pas sans l’autre : s’il y a menteur, il y a mensonge. Et à qui profite cette situation, sinon à celui dont le Christ a dit qu’il est le père du mensonge. De sorte qu’aujourd’hui, dire la vérité autre que celle de la doxa officielle ou chercher à comprendre dans le fatras des nouvelles, que les médias nous enfoncent dans le crâne H 24, n’est plus permis. Mensonges sur mensonges, nous sommes noyés littéralement dans le mensonge par les médias. Depuis belle lurette maintenant. La formule du Christ prend à notre époque tout son sens : « la vérité vous rendra libres ».
Or la vérité, nous a dit Jésus, c’est Lui. Autrement dit c’est la connaissance du Christ qui nous amène à la Vérité, laquelle, en nous attachant à elle, nous libère. De quoi ? En premier lieu du mensonge.
Voici une vidéo traduite (sous-titrée en français) par MylTraductions de ce que confie Jim Caviezel à Steve Bannon. Caviezel est l’acteur américain qui a tenu le rôle du Christ dans la Passion. Il raconte comment, en s’engageant à la suite du Christ, il a été amené à s’engager aussi pour la vérité.
Je suis d’accord avec cet homme réellement sincère. Cela se voit chez lui. En tant que disciples du Christ, la recherche de la vérité doit nous animer jour et nuit. Nous n’avons pas d’autre choix : c’est cela suivre les commandements du Seigneur, pour prouver que nous L’aimons ; que nous ne parlons pas dans le vide. C’est aussi cela mettre le Christ à la première place. Ne pas se contenter de dire à tout propos : “Seigneur, Seigneur !” Notre foi en Lui doit s’incarner dans des actes d’amour pour notre prochain, en rejetant le mensonge et la haine.
De sorte que si on n’est pas d’accord avec cela ce n’est pas la peine de regarder la vidéo, car Jim Caviezel ose dire ce qu’il pense des engagements de façade de beaucoup de chrétiens, y compris de ceux du Saint-Père actuel. Non pour les condamner, mais pour les réveiller.
Et il aborde en conséquence cette terrible maladie vicieuse de certains puissants de ce monde, qui sont devenus des prédateurs pour leurs frères humains. Et hélas en s’attaquant, qui plus est, aux plus faibles d’entre nous, les enfants (1).Ces prédateurs croient qu’ils s’en sortiront et n’auront pas de comptes à rendre. Car ils ignorent ou ne croient pas, sans doute, que le Christ a pris sur Lui toutes les souffrances humaines et que, s’ils ne se repentent pas, ils connaîtront le sort de ceux dont Il a parlé et qui seront, au jour du jugement, en pleurs et en grincement de dents.
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(1) C’est l’objet d’un film qui sortira le 4 juillet de cette année : Sound of Freedom, basé sur une incroyable histoire vraie.