L’Algérie fait peur ?
C’est ce que pense l’islamologue Saïd Djabelkhir. Après avoir été condamné à trois ans de prison ferme le 22 avril par le tribunal d’Alger, pour « offense à l’islam », il est en plus menacé de mort.
Nous apprenons par cette affaire qu’il existe une offense à l’islam, et que des citoyens quelconques peuvent poursuivre en justice d’autres citoyens dans ce cadre.
L’article incriminé (144bis 2) supprime, de fait, depuis la constitution de 2020, la liberté de conscience stipulée jusque-là dans toutes les Constitutions de l’Algérie depuis 1976, c’est-à-dire depuis Boumediene.
La nouvelle Constitution a ainsi offert au législateur le cadre légal qui lui permet de légitimer l’article 144 bis 2 du code pénal. Allant ainsi à l’encontre du droit international et des conventions que l’Algérie a signées et qui garantissent la liberté de conscience. Il faut donc le savoir : l’Algérie a un arsenal juridique qui réprime toute offense à l’islam.
En sorte que nous avons l’explication de la fermeture des églises protestantes en Algérie depuis 2019, et dont les autorités refusent la réouverture.
En résumé est-ce que les chrétiens Algériens tombent sous le coup de la loi ?
À qui demander une réponse à cette question ?
Et pendant ce temps l’Arabie Saoudite d’où est venue ce fondamentalisme wahhabite qui sévit en Algérie, déclare par son prince héritier que 80% des hadiths sont faux, rendant caduque la charia : https://marevuedepressedz.com/…/sans-reference…/