Les trois sources de persécution des chrétiens sont… Disons d’emblée, cependant, que c’est une rengaine de parler et de déplorer la persécution des chrétiens dans le monde. Car la persécution est une constante, pour les chrétiens, depuis la naissance de l’Eglise à Jérusalem, dans la foulée de la descente de l’Esprit-Saint à la première Pentecôte. Nous pourrions tout de suite en terminer en déclarant que seule la seconde venue du Christ y mettra un terme.
1) Faut-il se taire et se résigner pour autant ?
Nonobstant la déclaration du Christ Lui-même, qui a dit “Si l’on m’a persécuté, on vous persécutera, vous aussi“, il faut dénoncer la persécution contre les chrétiens, cela va de soi. Bien-sûr qu’il faut la dénoncer publiquement, à temps et à contre-temps. Tout comme il ne faudra pas cesser de prier pour nos frères et soeurs persécutés ; et de les soutenir autant que c’est possible. Nous allons voir dans une seconde partie, avec les trois sources, que l’actualité récente démontre que c’est toujours le Christ qu’on persécute, à travers ses disciples. Ni Moïse, ni Bouddha, ni Mahomet, n’ont connu une telle persécution de leur vivant et encore moins après leur mort. Pourquoi un tel acharnement à l’égard du Christ ?
2) Qui donc persécute à mort Jésus ?
Allons droit au but, en tant que chrétiens : ce n’est pas les hommes, mortels, perfectibles et changeants dans leurs opinions et leurs idées, qui peuvent être aussi acharnés contre lui. Même en construisant une organisation, des cabales, des loges, ou un état dans ce but, les successeurs de tels fondateurs humains ne poursuivront pas forcément leur objectif. Un homme n’a, pour durée de vie, que 70 ans au maximum, si on soustrait ses 15 premières années. Et puis il faut soustraire aussi son temps de sommeil, de nourriture, de soins et de repos, si bien qu’il faut diviser par deux ces années. Il faudrait un être qui ne dorme pas, sur lequel les injures du temps n’ont pas de prises.
L’histoire, d’ailleurs, n’a retenu aucun homme, durant ces deux millénaires de christianisme, qui ait eu comme ambition affichée de détruire cette religion par haine des chrétiens. Ou qui ait juré de se venger du Christ. Et du reste à qui a-t-il nuit pour susciter chez lui un désir de vengeance ou une haine inexpugnable ? La prêtrise juive de Jérusalem, ayant obtenu sa mort, a persécuté, quelques années durant, ses disciples, dont témoigne saint Paul. Mais ensuite les cercles sacerdotaux ont oublié l’affaire pour se préoccuper de l’occupant Romain qui finira par détruire le Temple et les expulser de Palestine. Un empereur, Julien l’apostat, a lutté seulement 3 ans, avant de rendre l’âme, contre la religion chrétienne. Mais c’est pour d’autres motifs que ses prédécesseurs : il voulait rétablir la religion païenne sans réellement s’acharner contre les chrétiens. C’est donc autre chose, une autre entité qui s’obstine au long des siècles, dans l’ensemble ou presque de la planète. Peut-être une malédiction ? Sinon qu’est-ce que c’est ? Quelle est cette force ?
3) Une chose ou une force extra-terrestre ?
On entend par « une chose », non un alien mais une existence maléfique dotée d’une vie extrêmement longue, pour s’être attaqué à Jésus il y’a 2000 ans et qui continue à s’en prendre à tous ceux qui se réclament de lui. Là encore allons droit au but, puisque ce n’est pas un mortel, ce ne peut être qu’un immortel. Autrement dit quelqu’un qui s’est déclaré contre le Christ de son vivant. Ou que le Christ a déclaré comme étant son ennemi durant ses trois ans de vie publique, avant qu’il ne finisse en croix et ne ressuscite. Cherchons dans les évangiles…Il n’y a pas à chercher longtemps, du reste : dans le premier évangile, st Matthieu, nous avons dans la parabole de l’ivraie l’explication du Christ, au chapitre 13 :
*** Explication de la parabole par Jésus ***
36 Alors, laissant les foules, il vint à la maison. Ses disciples s’approchèrent et lui dirent : « Explique-nous clairement la parabole de l’ivraie dans le champ. » 37 Il leur répondit : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ; 38 le champ, c’est le monde ; le bon grain, ce sont les fils du Royaume ; l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais. 39 L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable; la moisson, c’est la fin du monde ; les moissonneurs, ce sont les anges. 40 De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. 41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; 42 ils les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. 43 Alors les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père. Celui qui a des oreilles, qu’il entende !
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ! Voilà donc le seul ennemi dont parle le Christ. Ou le “Satan”, comme l’appelle l’Ancien Testament. Remarquons qu’il n’est pas condamné, et donc damné, dans la première partie de la Bible. Ce n’est pas assez connu et on ne le dit pas assez : le judaïsme actuel continue à ne voir dans le diable qu’un ange chargé de tenter et d’éprouver les hommes. Il n’est pas l’ennemi de Dieu à ce titre (voir les deux premiers chapitres du livre de Job).
20.02 (Apocalypse) Il s’empara du Dragon, le serpent des origines, qui est le Diable, le Satan, et il l’enchaîna pour une durée de mille ans.
Tandis que dans le Nouveau Testament nous avons la condamnation définitive prononcée par Jésus contre Satan. Dans deux passage de st Jean, et dans un passage de st Luc :
Et dans un passage de saint Luc : 10.18 Jésus leur dit : « Je regardais Satan tomber du ciel comme l’éclair.