Apollinaris Darmawan, Indonésien, né dans l’islam puis devenu catholique à l’âge adulte, est digne d’être connu et pas que du fait de sa conversion au catholicisme. Mais plutôt parce qu’il se pose et pose les bonnes questions. Ce qui lui a valu d’être emprisonné. Emprisonné pour s’être exprimé sur le fonctionnement des religions.
En août 2020, la police de Bandung a arrêté Darmawan après qu’il ait été accusé d’avoir insulté le prophète Mahomet et l’islam sur les médias sociaux.
Le 22 décembre 2020, le tribunal de district de Bandung a condamné Darmawan à cinq ans de prison et l’a condamné à une amende de 800 millions de roupies pour “diffusion d’informations visant à infliger de la haine ou de la dissensions à des individus et/ou à certains groupes de communautés sur la base de groupes ethniques, de religions, de races suite à la publication d’informations avec des vidéos électroniques.
1- Voici sa relation de ses démêlés avec la justice :
Le juge m’a questionné sur mon niveau de connaissance de l’Islam. J’ai ex pliqué que j’avais grandi dans une famille musulmane. Dès l’enfance, on m’a appris à réciter le coran et lors de mon adolescence, je suis allé faire le salat (prière islamique) à la mosquée. Je suis devenu catholique au cours de mes études universitaires à l’ITB (L’institut technologique de Bandung)[…] Le procureur général m’a accusé de récidive. Il est vrai que je n’ai aucun regret de ce que j’ai fait et je ne le regretterai jamais. Ce n’est pas un crime, mais au contraire, une noble action pour éclairer et construire la nation. Je n’ai aucune crainte d’être jeté en prison car je sais que cela est le prix à payer quand on s’engage dans une lutte. Je suis même prêt à donner ma vie pour le bien de la patrie où je suis né et dans laquelle j’ai grandi.
Il continue, avec assurance :
Si vous craignez mes activités sur les réseaux sociaux, il serait plus raisonnable pour vous de simplement m’interdire d’écrire. Je vous promets de vous obéir et je profiterai du reste de ma vie pour jouer avec mes petits-enfants. Si je suis déclaré innocent, je consacrerai le reste de ma vie à l’éducation et au progrès de la nation. Avant de terminer ma défense, permettez-moi de vous rappeler, que l’audience de ce tribunal est publique. Par conséquent, ma plaidoirie devient une propriété publique. Il est donc permis à quiconque de la diffuser. En attendant votre décision. Je vous prie d’accepter, mes vénérables juges, mes sincères remerciements. Fait à Bandung, le 1er décembre 2020 L’accusé, (IR DARMAWAN) Numéro de dossier : 910/Pid.Sus/2020/Pn.Bdg
2- Dialogue et conditions :
Le gouvernement doit clairement distinguer l’Islam des musulmans, qui sont des hommes et citoyens à respecter dans leurs droits. En effet, ce qui doit être clarifié, c’est la doctrine de l’Islam dont les enseignements sont en réalité incompatibles avec le titre de religion. L’Islam par essence n’est que mensonges, tromperies, calomnies et provocations. Je rappelle que l’État a le devoir de protéger ses citoyens. La question sur le bien-fondé de l’Islam dans une démocratie doit être abordée au parlement. La doctrine de Islam doit être sérieusement analysée lors d’une session parlementaire, ouverte à tous. A mon sens, il est urgent que l’Etat re-définisse ce qu’est une religion. Pour cela, l’Etat doit se montrer fort pour imposer à toutes les religions de participer au développement de la Nation. Un Etat souverain n’a pas à tolérer une prétendue religion qui impose le devoir de célébrer son culte dans une langue étrangère et encore moins celle qui pratique des sacrifices sanglants d’animaux, publiquement ou en privé. Bref, l’Etat doit réguler de manière juste les droits et les devoirs d’une religion, de sorte qu’elle ne menace pas l’ordre public. Si ces nouvelles règles sont appliquées de manière vigoureuse, l’Islam finira par disparaître.
A mes yeux, une persécution conduite par des hommes se revendiquant de l’Islam est une violation grave des droits de l’homme. La violence qu’ils m’ont infligée a prouvé mes propos dans l’une de mes vidéos intitulée ‘Klepon’ étaient vrais, que l’Islam est un style de vie choisi par Mahomet. Style de vie dégradant, marqué par la violence et le despotisme, se servant de l’Islam comme idéologie politique. En arrivant au commissariat, j’ai été informé qu’une plainte avait déjà été déposée contre moi par une personne heurtée par le contenu de mes vidéos YouTube. J’ai donc demandé à cet individu : “Pourquoi ne m’avez-vous pas contredit par la voie des réseaux sociaux?”. Il m’a répondu “Pour ne pas provoquer la colère des masses”. Sa réponse a encore montré la véracité de mes propos dans la vidéo ‘Klepon’. La pratique de l’Islam comme style de vie pose manifestement problème à la culture indonésienne qui met en avant le dialogue pour résoudre le différend de manière polie et respectueuse.
3- Dialogue et impasse :
Tifatul Sembiring, ministre de l’information et de la communication, a déclaré “Il est important de trancher si le prophète Issa (Jésus dans le Coran) a vraiment été crucifié ou non”. Cette déclaration a irrité de nombreux musulmans qui estiment qu’il n’est pas permis de remettre en question la croyance d’autrui. Le sujet n’a finalement plus jamais été abordé depuis. Dans l’Evangile, les quatre évangélistes ont unanimement rapporté la crucifixion de Jésus face à de nombreux témoins. Dans le Coran, le prophète Issa n’a pas été crucifié, mais il a été remplacé par un sosie. Cette divergence ne peut être tolérée sous prétexte qu’à chacun sa foi, car une foi saine doit être basée sur la Vérité. En effet, la question de savoir si Jésus a été crucifié ou non ne peut pas être tranchée par le glaive de la religion, mais avec celui de l’histoire. Il est totalement absurde de vouloir justifier les deux versions, car en réalité il n’y en a qu’une qui soit vraie. Il existe beaucoup de divergences entre les récits historiques écrits dans le Coran et ceux de la Bible. Cela nécessite d’être clarifié ouvertement, non pour l’intérêt d’une quelconque religion, mais pour le bien-être de la société. Si cette divergence est maintenue, elle risque de provoquer la discorde et l’hostilité et cela se terminera dans la violence. L’histoire nous l’a montré : des églises incendiées, des temples vandalisés. Il y a même eu un attentat à la bombe visant à détruire le Borobudur (grand monument emblématique de l’Indonésie). Je suis persuadé que la terreur islamiste continuera, tant que les intellectuels musulmans éviteront d’aborder l’Islam en profondeur, de manière ouverte.
Dans la sourate Maryam verset 23 du coran, il est écrit que Marie a donné naissance à un enfant sous un palmier. Cela contredit les récits de l’Evangile qui attestent que Marie a enfanté dans une étable. Elle n’était pas seule, mais accompagnée par Joseph. A ma connaissance, celui qui naquit seul sous un arbre était Siddharta Gautama (le Bouddha). Cette scène de naissance miraculeuse a d’ailleurs été gravée sur l’un des reliefs du temple Borobudur.
Il conclut :
L’Islam est un problème mondial. Il est nécessaire que le Coran soit sérieusement analysé, de manière ouverte et scientifique, sous la surveillance des Nations Unies. Au cours de cette grande discussion, chaque Etat doit veiller à l’ordre public et les troupes des Nations Unies doivent toutes être déployées, afin d’éviter l’anarchie. Je souligne que ceci est la seule manière de mettre fin à la souffrance des peuples causée par l’Islam.”
Et va jusqu’à cette affirmation :
“Bien que beaucoup de musulmans croient en un Dieu bon, ceci ne correspond pas en réalité au dieu décrit dans le Coran. Je ne remets pas en cause ici les musulmans, mais l’Allah du Coran, ce dieu terrible qui déteste les infidèles. Si nous aimons sincèrement les musulmans, nous devons les aider à prendre conscience que leur Allah n’est pas Dieu.”
Nous pensons que Darmawan a besoin d’affiner sa réflexion pour arriver à l’essentiel : toutes les religions ne se valent pas, et n’adorent pas le Dieu unique et vrai, Celui en qui nous croyons en tant que chretiens. Or ce Dieu a permis depuis Adam l’existence d’autres religions… puisque les hommes sont libres, ils peuvent préférer les ténèbres à la lumière, dit saint Paul. Certains naissent avec la vérité tout près d’eux, mais s’en détournent ou ne s’y intéressent pas. D’autres se contentent de l’héritage familial et s’accomodent avec l’erreur que parfois ils constatent. D’autres enfin ne peuvent rester dans l’incertitude des erreurs trouvées dans la religion familliale et chercheront la vérité… qui se laisse trouver, selon la formule christique. Cependant ceux qui ont trouvé la vérité, apportée par le Fils de Dieu, ont le devoir de dénoncer les erreurs quand ils le peuvent et ont le courage que Dieu donne : ainsi ni le 3issa du Coran n’est le Jésus que nous adorons, ni la Miriam du Coran n’est la Marie de l’Evangile que nous vénérons.
4- Dialogue : voir le cas de la France …
Plaidoirie de Darmawan : L’Islam en Indonésie et en France, quelle solution?
En France, la majorité des députés sont non-musulmans. En toute logique, ils devraient pouvoir agir immédiatement. En Indonésie, les parlementaires sont majoritairement musulmans. Cependant, eux aussi ont le devoir de résoudre rapidement les problèmes liés à l’Islamisme. Car les élections générales de 2024 approchent à grand pas.
Le parlement qui réussira le premier à adopter une loi affirmant que la religion doit participer à l’éducation de la nation et aider à construire le pays, sera un exemple imité par tous les parlements du monde qui veulent rendre leur pays sûr et pacifique.
Là encore notre frère d’Indonésie oublie la séparation des pouvoirs et, plus encore, l’indépendance, dans son domaine, de l’Eglise par rapport à l’Etat, qui vient de la recommamdation du Christ : rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. Cela dit le problème que pointe notre frère converti demeure : comment vivre avec la loi islamique que les musulmans, les plus radicaux surtout, veulent imposer dans les sociétés où ils vivent ? Quand bien-même il existe une autre loi contraire adoptée par la majorité de la population !
Nous pensons que seul Dieu, notre Dieu, apportera la solution en son temps, comme Il le dit dans la parabole de l’ivraie en Matthieu 13: 33 à 43, dont voici l’extrait explicite sur la question :
« 41 Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ; »
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Il est temps que l’ONU redéfinisse ce qu’est une religion. A mon sens, considérer la religion comme une croyance en une simple divinité n’est pas juste. Avec un tel regard, il est difficile de distinguer entre celles qui adorent Dieu et celles qui adorent le Diable. La définition de la religion que je propose est celle d’une doctrine qui enseigne aux hommes à faire le bien et à éviter le mal. Avec cette nouvelle définition, il est devenu clair que l’Islam n’est pas une religion. En effet, l’essentiel dans l’Islam est de se soumettre à Allah SWT. Que nous soyons bons ou mauvais, à l’instar des terroristes, dépendant entièrement de la volonté d’Allah SWT.
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Liens du blogue utilisé :
https://indonesiemonamour.over-blog.com/2022/05 — Apollinaris Darmawan : “L’Indonésie accuse l’Islam”
Nous passons sur sa lettre au Président Biden, qui peut être lue sur le même site : https://indonesiemonamour.over-blog.com/2022/05/de-darmawan-a-joe-biden.html