À Notre-Dame de Kabylie, nous avions relevé un premier problème très tôt, celui de l’absence de repères historiques, ou de chronologie. Quelles soient mensuelles ou annuelles, les dates n’y sont pas. Nous l’avions signalé dans un article publié en 2017 (voir ci-dessous) sur la page Facebook dédiée à N-D Kabylie. La datation historique est essentielle, pour ne pas se perdre dans la caverne aux milles dédales des faits, souvent plus ou moins fantaisistes. Cependant nous avions découvert une autre absence qui désoriente également, celle de repères géographiques, qui complètent les repères historiques. Il y a bien sûr des noms de lieu, comme l’Egypte ou Babylone, mais pas de régions ou de villes historiquement connues pour situer les grands personnages de l’Ancien Testament, repris par le Coran. Quant aux personnages du Nouveau Testament, il n’y en a aucun, contrairement à l’idée reçue. Le Temple de Jérusalem, comme le nom de cette ville n’y sont pas nommés, par exemple. Autre exemple, le nom de la Mecque, cité une seule fois dans le Coran en arabe alors qu’il devrait l’être des dizaines de fois. Les autres fois, dans les langues étrangères, sont des interpolations dues aux traducteurs.
Mais le meilleur exemple est la biographie du fondateur de l’islam : rien de rien dans le Coran, à tel point qu’on pourrait mettre à la place du nom de Mahomet — cité à peine 5 fois (1) –celui de Moïse, ont dit certains. C’est le nom le plus cité dans le Coran, 162 fois, loin devant celui d’Abraham, 77 fois. Les non musulmans croient trouver dans le Coran la vie de Mahomet, mais découvrent que non. Contrairement à Moïse dont toute la biographie se trouve dans la Thora. Toute la vie de Jésus est dans les évangiles. La biographie du prophète de l’islam n’a été connue, par écrit, qu’une cent-cinquantaine d’années après sa mort environ.
Le problème de l’islam vient de l’absence de chronologie, ou de l’absence d’histoire dans le Coran, son livre fondateur. On ne peut reconstituer une chronologie qu’en se référant à la Bible. C’est pour cette raison que, selon mon humble avis, il est tourné vers le passé, qu’il cherche sans cesse à établir. Par exemple: pourquoi il n’y a rien sur la biographie de Mahomet dans le Coran? Pourquoi a-t-il fallu 2 siècles pour la reconstituer? Toute la biographie de Moïse est dans la Thora, toute la vie de Jésus est dans les évangiles. Pourquoi la vie de Mahomet n’est pas dans le Coran? En revanche ce que le Coran développe c’est la fin du monde, la résurrection des morts et le Jugement dernier. Si bien que nous avons ce paradoxe: les musulmans regardent vers le passé, tandis que le Coran est totalement tourné vers le futur, à savoir le Jugement dernier. Comme le futur c’est la tombe et que l’Au-delà est inconnaissable, il ne reste à se mettre sous la dent que le passé…
Ce lien originel (http://www.liberte-algerie.com/…/sommes-nous-condamnes…) n’existe plus aujourd’hui, le journal Liberté ayant disparu…
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(1) Le “messager” étant le mot le plus cité, plus de 300 fois, sans compter les citations par sous-entendu.
