Les faits, du 10 mai 2025, d’après La Provence : “On va brûler ton église”; à Avignon, le prêtre de Montfavet menacé après la messe de nuit. Des jeunes hommes sont entrés dans l’église du quartier avignonnais de Montfavet, samedi 10 mai, après la messe de nuit. Après avoir multiplié les propos injurieux à l’encontre de l’Église Catholique, ils ont menacé le prêtre de revenir mettre le feu. Une plainte a été déposée. Ce dimanche 11 mai, des policiers ont été déployés sur place par sécurité.

  • Les réactions seront quasi nulles. En effet puisque c’est un fait divers parmi tant d’autres, il n’y aura pas de suite et pas de réactions ni des hommes politiques ni des ecclésiastiques qui ne veulent pas envenimer les relations avec les officiels de la communauté musulmane. Car c’est toujours les mêmes victimes et toujours les mêmes agresseurs. Et la situation s’aggravera avec la population musulmane qui s’accroît. Autant du côté des plus jeunes que des plus âgés. De fait la politique gouvernementale étant connue pour chercher à ne pas faire de vagues, et si on y ajoute les décisions de justice incroyablement modérées, ces incivilités, qu’on les appelle ainsi ou “agressions”, ne cesseront pas.

 

  • Nos observations.

Rappelons nous du tintamarre qui a été fait, du temps de M. Sarkozy, autour de la question de l’installation d’une espèce de “conseil du culte musulman“.  Cette instance avait été créée aussi pour la régulation, voire pour la modération, de la communauté musulmane en France. Mais en réalité le Conseil fut plutôt accepté, par les musulmans, pour des buts revendicatifs et représentatifs…et donc défensifs, au frais de la république. En revanche les interventions pour “calmer” les musulmans un tant soit peu entreprenants dans leurs manifestions ; ou pour condamner les actions déplacées contre les catholiques, sont dérisoires, en comparaison des appels pour défendre ou soutenir leur culte.

  • République, en cause…

La république à la française bien-entendu. Car celle-ci, ne l’oublions pas, s’est constituée contre le catholicisme auquel, peu à peu, elle a enlevé toutes les prerogatives qu’il détenait depuis presque la naissance de la royauté française. À savoir toutes les actions sociales que sont l’éducation (l’enseignement et les écoles), la charité (les secours pour les pauvres), la santé (les dispensaires et autres soins en hospitalisation). Et, enfin, les aumôneries pour les prisonniers et les militaires, entre autres. Tout ceci en plus de ses missions légitimes que sont l’évangélisation et les actes proprement religieux : sacrements de baptême, de mariage, etc. Même l’état-civil, qu’elle détenait du fait de ces sacrements ordinaires, en particulier pour les registres ; celui des naissances (baptêmes) et celui des obsèques (enterrements). Toutes ses actions sociales lui ont été enlevées. En sorte que la religion catholique en France est une religion parmi les autres. Et en la comparant à “ces autres”, notamment l’islam, la république peut s’exclamer : enfin elle recule, puisque la pratique des musulmans est indéniablement supérieure!

Grand sceau adopté sous la IIe République.

 

En conclusion :

L’installation de l’islam en France a souvent été introduit et soutenu en vu de perturber le catholicisme. Lequel n’a pas pu l’être ni par les officines laïcistes, ni par les deux autres religions présentes avant la révolution de 1789: le protestantisme et le judaïsme.